Panser ses envies dans un jardin apprivoisé. Sentir danser la vibration des ondes jusqu'au fond des bottes, celles qui par leurs plastiques réveillent le jaune au soleil du matin. Cueillir des poissons au pied du monde et tremper ses instants suspendus. C'est le temps des soupirs, du rouge aux lèvres et des yeux qui frétillent au fond des grandes eaux. La pluie de rage s'adoucit quand la danse des avaleurs de couleurs est venue. C'est beau de voir les aimants, mains liées, naviguer aux pieds des bouquets verts. Libérer la couleur après les pluies de rage rafraîchit les cœurs en nagent...
Grand merci à Marie Paccou pour ce délicieux court-métrage de peinture animée qui m'inspire ces quelques mots de joie, j'irai tremper mon humeur champêtre dedans chaque matin d'été et je vais soigner comme il se doit mon petit habitant aux nageoires vertes (puisque mes petits habitants à "pattes" vertes, eux, me quittent !)... Et bonnes vacances à ceux qui commencent à y tremper un peu de leurs yeux dedans, petits chanceux...
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