Cette illustration, je l'aime. Ses couleurs, ses textures, son imaginaire. Si j'avais à illustrer les couleur de mon univers, ce serait certainement par celles-ci. Parfois je suis tellement emballée par certaines images que j'aimerais les manger. Elles racontent de bien belles histoires sur le papier, mais tout -conte fée- je suis toujours tentée d'en imaginer d'autres. Peut-être parce que je n'aime pas savoir où les chemins me mènent avant de les avoir emprunté. La balade de la surprise, de la peur, de l'inconnu. Je suis comme ce petit bout d'homme perdu au milieu de nul part. Je sème à tout va sous fond d'adrénaline tout en pensant prévenir des dangers. Mais la vérité, c'est que je ne sais pas où je vais. Mes craintes sont planquées, là, au fond du bois, pas qu'imaginaires. Alors, je ne me retourne pas, trop peur de me rendre compte qu'un animal guette mes pas et me les mange un par un, tout prêt à dévorer ma cervelle de demoiselle, laissant derrière lui les tiroirs béants. Regard droit devant, boussole à l'ouest, je trace mon chemin, bon gré mal gré, au fur et à mesure que les lunes passent. A tort ou à raison, dans la lumière ou la pénombre... Combien de pages encore à tourner pour me rendre compte que la vie n'est pas un conte...?
La vie est une farce, ma grenouille, pas un conte.
Un chemin aussi, mais personne n'emprunte le même, alors on se sent seule parfois. Si seul...
Mais c'est chouette tout de même, hein ???
Rédigé par : Benoît FAPM | samedi 13 oct 2007 à 10:04
Moi aussi j'aime ce dessin, ses couleurs, ce qu'il laisse imaginer. Dans la nuit la plus noire il y a toujours des petites pépites brillantes pour illuminer le décor.
Quand à la vie, c'est un conte... à rebours!
à bientôt!
Rédigé par : mistersuperolive | samedi 13 oct 2007 à 14:11
Je découvre ce blog, j'aime beaucoup l'esthétisme
Rédigé par : J2S | samedi 13 oct 2007 à 14:21
Des cailloux jaunes
comme des coquillages.
Décidément !!!
:-)))
T'en as pas marre Melo ?
Rédigé par : Melo | samedi 13 oct 2007 à 18:28
Bien sûr que si la vie peut devenir un conte...
C'est comme quand on dit "je crois aux fées, je crois aux fées, je crois aux fées..."
Sufit de vouloir y croire pour que ça devienne magique!
L'essentiel n'est pas la réalité c'est surtout ce que l'on en fait!;)
Rédigé par : Elisabeth Robert | samedi 13 oct 2007 à 19:43
Déjà effacé des paquets de mots.
Pas facile d'ajouter un couplet à cette mélodie.
Un titre : Inquiétude
Un sous-titre : ou le tourment existenciel
Une remarque : Nous volà bien avancés...;-)
Rédigé par : Caillou | samedi 13 oct 2007 à 20:04
En se débarrassant des oripeaux religieux et des costumes traditionnels, on se retrouve peu vêtu pour affronter la froidure. Pas facile de tricoter un manteau à sa mesure...
Rédigé par : Caillou | dimanche 14 oct 2007 à 11:19
Benoît fapm >
La vie est une farce, pas toujours hilarante, mais c'est bien ça qui nous fait avencer, sûrement, faut s'en convaincre. Trébucher, se raper juste le bout des genoux, se relever et repartir, c'est bien ça le piquant des chemins inconnus... Tant qu'on peut rencontrer des personnes sur ce chemin, il vaut le coup d'être emprunté... j'y crooas...
mistersuperolive >
oui, des petits lampions crépitants sur fond de conte à rebours, ça ma plaît bien ça... vais faire gaffe à pas écraser tout ça pour continuer le chemin au moins jusqu'à demain et après demain, et... :)
J2S >
Merci. Prends place, choisis un nénuphar, tu es le bienvenu !
Melo >
Tu as raison, des cailloux jaunes en forme de coquillages, toujours là pour éclairer les chemins...
;)
Elisabeth Robert >
Tout conte fée, fée ce qu'il te plaît... une petite devise que je me fredonne souvent... certains jours ça marche tout seul, pour d'autres moins, on fée pas toujours ce qu'on voeux... ;)
Caillou >
Faut pas enlever les mots, c'est comme si tu enlevais les pépites sur le chemin, pas bien...
Mais tu vois souvent dans la pénombre, ici...
Inquiétude = vrai
Le tourment "existenciel" = vrai avec en plus les sentiment de faire parfois du sur-place ou de tourner en rond, d'être ralentis dans ma marche et ça c'est compliqué pour moi parce que c'est pas moi...
Cailloux >
Plus de feuillage aux arbres pour me vêtir un peu... seule la couleur de l'automne s'est mélangée au chemin et réchauffe mes pas... tant pis si mes épaules restent frileuses...
(Tes mots font double échos ici aujourd'hui sans que tu le saches, on dirait que les cailloux connaîssent les secrets de mes contes). Merci.
Rédigé par : katy | dimanche 14 oct 2007 à 12:48
L'illu me parle aussi.
En période de ténèbres, la lumière ne vient pas forcément du ciel, de son humeur. Elle est aussi/surtout dans le chemin qu'on s'est choisi, celui qui ramène chez soi,dans sa maison près des siens.
Rédigé par : LudoFJ(FAPM) | lundi 15 oct 2007 à 14:07
LudoFJ >
Oui pour le chemin qu'on a choisi, faut assumer, protéger, aider, se défendre parfois aussi... pour ou contre les autres, pour ou contre les siens... comme à vélo, regarder loin et garder l'équilibre.
Rédigé par : katy | lundi 15 oct 2007 à 20:22
Je me dis souvent que la vie est un film. Si on n'aime pas une scène particulière, on peut toujours la couper...
Rédigé par : marsha fapm | mardi 16 oct 2007 à 04:48
Marsha fapm >
oui, on coupe la bobine, on réajuste et on redémarre le film... sans fin...
Rédigé par : katy | jeudi 18 oct 2007 à 22:50