Parfois on s'arrête pour mieux regarder le train défiler, ruminer un peu de calme ou de colère c'est selon... Le calme je reviens avec, la colère je la couve au rythme du chant des rouages rouilles, ceux-la même qui assoupissent un peu de notre fardeau au fond des trains. Je ne peux pas m'étaler toute verte dans l'herbe fraîche, ni passer la tête par la fenêtre pour vous raconter ce qui me ronge encore mais c'est du genre à vous laisser le wagon sur place. Savoir juste que la confiance et l'escroquerie peuvent faire dérailler un train entier vitesse grand v (même au lait entier, mm.. ouf je crois que j'ai pas perdu mon sens de l'humour)... C'est aussi se rendre compte que dans ce périple, les places juste à côtés de la votre sont pleines de soutiens, de sourires et qu'on peut, un temps, se laisser conduire. On trouve aussi près de soi ses enfants qui mènent la belle cadence des vacances, l'insouciance, avec des sourires qui dansent...
Sur ce blog, on dirait bien que j'ai un wagon de retard... j'ai bien reçu les signaux de chacun de vous et vous en remercie vraiment, alors je crois qu'il est temps de reprendre le train en marche alors que j'avais bien pensé le laisser en gare (oui, je sais, dommage je risque encore de faire des jeux de mots excessifs pff)... Sinon, notez que j'ai ressortis les collages d'Enzo pour l'occasion avec de vraies fleurs collées au scotch dessus (sisi), une photo des têtards au départ d'un long trajet l'an dernier et ma jolie ardoise que je vais garder près de moi pour les gribouillages intempestifs... pourrait bien calmer mes nerfs deux minutes...
Et puis je vous embrasse, un par un.
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