Pour ce troisième volet de la série "maquille-moi", voici un cliché noir et blanc, un traité que j'affectionne particulièrement pour avoir pris plaisir à me plonger en chambre noire pendant de nombreux jours et parfois des nuits entières... Enfermer dans cette pénombre rouge, je rêvais, je comptais le temps qui passait, je l'oubliais, je le fixais, je le ratais aussi... j'attendais de la révélation, du spectacle, de l'inattendu, je faisais la chasse à la poussière (!), je me trompais dans les mélanges bien souvent ! C'était un peu comme quand on reçoit sa première boîte de magie, il s'en révélait parfois quelques sortilèges, du florilège mais parfois non ! Je faisais confiance à l'aléatoire, au périmé, au flou, au net... Trace d'instantané que l'on ne pourra jamais rendre ni à son temps, ni à son lieu, une sorte de tatouage qu'on aurait le pouvoir d'effacer.
Jolie chanson, jolie photo, joli "signe", joli(s) moment(s)...
Rédigé par : LudoFJ(FAPM) | lundi 30 avr 2007 à 23:36
wow, cette série me passionne grave !!!
Je suis fan ! Toujours ce côté "gothique" dans les années 30, en B/N qui nous transpose encore plus dans l'ambiance des artistes... (maquilleur & photographe, mais aussi une sublime modèle qui se prête avec génie à ce jeu).
Merci, merci, merci de partager tout ça avec nous, humbles bactraciens du marais.
Stef
Rédigé par : stefania | mardi 01 mai 2007 à 00:55
Pillons ce corps. Ce corps, pion.
... où sont les pas pillons ?
Rédigé par : DD | mardi 01 mai 2007 à 09:26
Ludo >
Joli moi de mai...
Stefania >
Bon ben stef, ma bella, va falloir qu'on envisage sérieusement quelques clichés ensemble, vu que tu es aussi jolie que cette demoiselle... je te laisse le choix du style ! et Dom il pourrait poser aussi, non ?
DehorsDedans >
La propriété d'un "pas pillon" n'est-il pas de voler ?
Rédigé par : katy | mardi 01 mai 2007 à 13:21
moi ? moiS ?
Rédigé par : LudoFJ(FAPM) | mardi 01 mai 2007 à 20:41
Ludo >
Lapsus... non révélateur !!!
Mois !! Moi fauté !
Ce mois n'est pas moi !
:)
Rédigé par : katy | mardi 01 mai 2007 à 20:58
Je suis très intrigué par ta dernière phrase.
Effacer ... ou reformuler ?
Oublier ... ou rétablir une vérité ?
Rédigé par : e-cedric | mardi 01 mai 2007 à 21:13
Un très beau portrait, tout plein de poésie et de mystère... Chapeau bas...
Rédigé par : missplaymobil | mardi 01 mai 2007 à 22:56
e-cedric >
Yes ! un intrigué ! :)
Je pense en écrivant cette phrase que le tatouage marque un temps, un lieu, une mémoire, une empreinte impérissable que l'on voudrait peut-être parfois faire disparaître. L'image, le cliché est aussi une référence forte a un temps, a un lieu sur lequel on ne peut revenir, mais à l'inverse il peut s'"effacer", il reste périssable, éphémère, ces traces peuvent s'"oublier", se déchirer, en un seul froissement de papier glaçé...
Mais il est vrai aussi que l'image a sujectivement le pouvoir de "reformuler" et de "rétablir des vérités"...
Ais-je vraiment répondu à ta question intrigante e-mister ?? :)
Missplaymobil >
Encore merci miss !
Dis, tu me montreras tes portraits ?
Rédigé par : katy | mardi 01 mai 2007 à 23:16
Texte au passé, chanson au présent.
Trace reformulable, is that the question ?
Rédigé par : e-cedric | mercredi 02 mai 2007 à 00:13
e-cedric >
oui... une cause à effet...
Rédigé par : katy | mercredi 02 mai 2007 à 00:25