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Commentaires

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katy

Compte tenu de la longueur du film je n'avais pas donné de longues explications mais je crois qu'il se doit d'être un peu expliqué parce qu'il est parfaitement bien adapté au conte de Jules Supervielle, et donne beaucoup d'émotion (je trouve, sinon je vais aller me noyer un peu et revenir plus tard c'est pas grâve... bouh !)...

"Un marin rêve de sa petite fille disparue à l'âge de douze ans, au cours d'un de ses voyages. Il y songe si intensément que son navire traverse la ville flottante, née de son imagination, que fait vivre solitaire cette "enfant de la haute mer".

"Dans ce conte, Supervielle narre l'existence tragique d'une petite fille prisonnière d'une ville étange, murée entre le monde des vivants et celui des morts, entre la terre et l'océan. L'enfant traverse inlassablement l'unique rue pourtant liquide de la petite ville construite dans le Haut Atlantique, au-dessus d'un gouffre de six mille mètres. Désespérément seule, elle tente vainement de réveiller les âmes de cette ville-fantôme, de faire avancer les aiguilles de l'horloge du temps, figé, immobile.
Elle tente dans un dernier sursaut de se noyer dans la mer pour rejoindre l'éternité des morts. Mais la vague, impuissante, la rejette en son monde immuable, suspendu entre deux univers auxquels elle n'aura jamais plus accès. Le conte se termine alors par un magnifique paragraphe qui donne à lui seul tout son sens au texte :

"Marins qui rêvez en haute mer, les coudes appuyés sur la lisse, craignez de penser longtemps dans le noir de la nuit à un visage aimé. Vous risqueriez de donner naissance, dans des lieux essentiellement désertiques, à un être doué de toute la sensibilité humaine et qui ne peut pas vivre ni mourir, ni aimer, et souffre pourtant comme s'il vivait, aimait et se trouvait toujours sur le point de mourir, un être infiniment déshérité dans les solitudes aquatiques, comme cette enfant de l'Océan, née un jour du cerveau de Charles Liévens, de Steenvoorde, matelot de pont du quatre-mâts "Le Hardi", qui avait perdu sa fille âgée de douze ans, pendant un de ses voyages, et, une nuit, par 55 degrés de latitude Nord et 35 de longitude Ouest, pensa longuement à elle, avec une force terrible, pour le grand malheur de cette enfant."

...

Coquillage

Pas facile de papoter maintenant. J'étais passé ce matin, j'avais regardé et pensé à des trucs... Tu as noyé le poisson...;-) J'allais raconter l'histoire d'une princesse et tout ça, j'arrive trop tard.

katy

Coquillage >
C'est moi que j'ai noyé entre temps, mais tu me sauves là ! (rassure-toi le poisson est sain et sauf, sinon c'est pas concevable) ;)
MAIS REVIENS, j'veux l'histoire de la princesse, tout ça, tout ça... je ferais comme s'il n'existait pas de contes autour de toutes ces images...

marsha fapm

C'est triste d'être condamné à la solitude...

katy

Marsha fapm >
Qui sait si elle ne nous ressemble pas... tous, là, cachés derrière nos petites fenêtres dorées.. la solitude n'est pas toujours à condamner, parfois elle nous sauve aussi, parfois...

caillou

...

katy

Caillou >
..

pam

Le traité, avec beaucoup d'eau dans la peinture, est sympa tout plein ! Même si je trouve un peu lent et un peu long (surtout pour mater à la récréation !). Beaucoup aimé la seule typo du film accrochée sur la porte du café : RÊVE D'EAU !

katy

Pam >
Fallait la regarder en deux récré, pis c'est tout !!! Oui "rêve d'eau", vaut mieux le voir comme une note d'humour... allez on replonge au taf, on a plein de fenêtres à aller boucler ! :)

Coquillage

Tu vois, je suis revenu, mais j'ai oublié en chemin l'histoire de la princesse transformée en grenouille...;)

katy

Coquillage >
Ah Non ! Là, tu exagères !! Transformée en grenouille ? Pour de vrai ?! Je te crois pas...
:)

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