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Sous les www. Coeur, rencontre, émotion, chocolat, Benoît, pinceaux, vie, sincérité, mitonner, monkey, rire, croix, arôme, caméra, espièglerie, Québec, dégustation, générosité, crêpe, dessin, regard, authentique, François, lumière, dédicasse, marron, fapm, fontaine, ououhhhhh, cravache, psychopathe, sculpture, dévoiler, famille, prose, train, marche, Magwann, larme, fruit, sexy, recueil, conception, virtuel, Anthony, grimace, mélodie, Nina louVe, 22 h, Paris, peinture, Maria, enfant, portrait, son, éclat, amitié, talon, Lola, présence, grrrrrrr, fraternité, piano... étincelles. Nul besoin de Tour à mon retour pour accrocher les sentiments. Préserver les w au fond du palpitant Sens dessus dessous. Ces mots sans ordre sont sans désordre, offerts par tous ceux que j'ai rencontré ces derniers jours tout en pensant aussi aux précieux absents. Délicieux comme une fondue au chocolat. Trempez les mots à votre choix... Miamm ! Merci infiniment à Mag-Ma-belle-Mag-icienne !!
A l'invitation de ma précieuse et talentueuse Nina louVe à participer aux "1000 mots dits", voici ma petite contribution, qui je dois bien le préciser, devait rester qu'un "essai" caché !! Nina m'a dévoré les mots, bien qu'ils n'en portent qu'à peine 300. Alors je me suis laissée croquée, grrrr, miam !! Chaque dernier mercredi du mois, Nina en bonne compagnie va débarder les mots reçus sur des thèmes différents au café Sarjevo à Montréal... Le thème du mois d'Octobre : "Mascarade".
"Mascarade. Une danse prise de face, pleine rafale. Non pas celle que l'on accepte juste par mégarde. Non. Celle qui subjugue, enivre, elle est de celle qui pénètre la chair d'un seul regard, celle qui scelle le salant, brisant ressac. De celle qui ne se refuse pas ! Mascarade, grande cavalcade de sons lorsque tu commences à le fredonner au bord de mes lèvres, aux bords de mon lobe, il vibrrre, essoufflant, battant grand ouvert, rouge ardent, il tambourine, fait tourner la tête, ciel aspirant, allez viens… mascarrrade, sers-moi ton meilleur profil, donne-moi ton simulacre, ton courant, fais-moi tournoyer jusqu'à plus souffle, plus soif, plus de chair, plus d'os, l'âme envahie, trop tard pour t'arrêter, je le sens en moi, cette mascarade à commencer à m'en faire tomber le poignant.Mascarade, ma danse, ma ritournelle à grandes ailes, mélange-nous, mélange de rien. Volage. Tu arques la cadence comme un tango, j'accepte de peur de t'échapper, je viens boire au bord de tes lettres et je m'en délecte, alcôve éphémère, traite, bouillant, palpitant comme un talon qui claque au bout de ma langue, alors entends-tu mes pas maintenant qu’ils s'échappent ? J’accepte cette danse... j’accepte de connaître la souffrance, celle que je sais être ma seule arme, celle que je porte en larme de fond, celle que je sais pour demain, celle qui sale le bondissant à l'ouest, robe tournoyante, flétrie, écaillée.Mascarade à deux mains… oui... reste, juste encore demain, encore une minute, une seconde pour rougir, toi mon leurre, liés, liant, une seconde encore pour ressentir cette danse à doubles bouches. Je regarde notre ombre, les ailes de notre danse s’en sont déjà retournées.
Mascarade, je replace ton masque. Je t’oublie, un peu, en pas de côté."
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