Nul besoin de train, d'avion, de mécanique, d'électronique pour traverser le coeur du monde. A la croisée des chemins, tenter le passage, trouver confiance dans l'élan. En attendant, dans le reflet, contempler la nage des grands arbres. De loin il semblerait que ce soit un noyer peut-être cet arbre qui se reflète à terre ?... non c'est un chêne et c'est étrange parce qu'il paraît savoir nager... il pense d'ailleurs ce chêne qu'avec le poids des saisons, ancré au pied des bateaux et des marées, que son feuillage coloré s'en est envolé ! Il est intact en vérité, suffit d'accepter de le voir. Et puis en confiance, l'ombre danse juste le temps du rebond, passe la rive, indemme. Une fois de l'autre côté, l'ombre trouve du partage, donne, accepte de recevoir, respiration commune. Risquer à parier ou prier pour arrêter le temps et les averses sous l'ogive des nuages. Le monde ne tourne pas toujours dans le bon sens mais les racines de l'homme céleste existe, c'est certain.
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