Vu de la haut, le monde est bien encore trop vaste pour que tu veuilles vraiment t'y nicher... Dans tes pensées le décollage est bien plus beau encore que celui du chant des rossignols. Bientôt tu t'envoles toi et ton grand oiseau de jolie sœur, tu sais, celle qui te fait roucouler tous les petits noms du monde, pour aller attraper les vacances, comme celles que l'on espère quand on avale les nuages blancs et bleus juste en tendant le bout des lèvres par la fenêtre ouverte... et moi je reste là, pas loin, juste derrière le petit mur jaune, là où se cachent les grenouilles qui couvent leurs têtards sautillants... et je soufflerai des sourires dès que le manque vous chatouillera le cœur... sautillez mes oisillons, je chante, toujours, je chante...
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