Bouille de grenouille

...la première fois ?

Petit bonheur d'antan, Bernard et Bianca est adapté des livres de Margery Sharp, The Rescuers et Miss Bianca, parus en 1959 et 1962. Ce “mercredi c'est permis” est surtout sentimental aux souvenirs de ce Disney de 1977, puisque celui-ci représente mon tout premier cinéma !! Je dois bien le reconnaître, cette histoire n'était pas restée intacte dans ma caboche sautillante... à cause des popcorns, ça, sûrement ! 
Etrange donc de revoir ces extraits, de voler en compagnie d'Albatros, de redécouvrir Penny petite orpheline et son doudou Teddy (!! m'a sauté au cerveau quand j'ai entendu ce nom !), qui  sont séquestrés au "Bayou du diable" par la malfaisante Madame Médusaaa, surveillée par son homme de main, le gros Snoops et le bateau-prison protégé par deux imprévisibles alligators Néron et Brutus (ah ? aperçu encore y'a peut de temps quelque part, ils sont deux alors ? Ceci explique cela !)..
Donc, “B&B” (je me marre toute seule en tapant ça), souriceau timide et souricette coquette, ont pour périlleuse mission de délivrer la jolie fillette....
Un extrait.. ou deux pour les sacripants-gourmands du gâteau smarties du mercredi !...
Bon, et vous, c'était quand votre première fois.. heu... cinématographique je veux dire... ?

...croquer une femme !

Le concours "La tête dedans" s'est achevé chez Art Design By, le podium des garçons vaut bien le détour, et en attendant le lancement du prochain, nous sautillons trépignons déjà d'impatience pour connaître le prochain thème, les papattes nous démangent, "les libellules toutes dehors au soleil" attendent ce nouveau défis.. allez Denisss.. goooo !!
Bravo donc aux garçons pour leur place sur le podium, maxi point d'ailleurs sur les tenues ! mm...

Alors pour bien entamer la semaine supra chargée "feeling good" qui se profile, comme promis précédemment, je vous offre en ce lundi créatif, une femme à croquer, heu une femme que j'ai croqué.. heu pas ça non plus !.. bref, réalisé les yeux ouverts cette fois-ci (si !), un soir d'été de l'an d'avant... celui-ci, du haut de ses 80 x 100 cm de mensurations, veille sur mes courtes nuits printanières... l'image de ma liberté...

...dans la publicitèéiii !

En 2002, l'agence "Lowe" qui devenait "Lowe Alice", lance cette campagne. Benjamin Sanial, écrit alors 4 spots radio avec pour slogan «Low Alice, l'agence de publicité qui vend très mal son métier mais qui vend très bien ses clients ». Antonin Waterkeyn et Didier Malchaire ont mixé tout ça en images pour faire palpiter nos mirettes et nos oreillettes...

Ah !! mais je crois que l'on va reconnaître les c.....ds (et non c'est pas canards) que l'on a tous rencontré au moins une fois dans le boulot (et même quand on bosse pas dans la com') !!
Tout ça pour dire que j'ai une valeur sûre aujourd'hui dans ma com' de vie, j'adore mon métier, je barbote allègrement dans une la boîte dans laquelle j'aime à faire des "ronds dans l'eau" (après avoir goûté quelques années à la com. n'import' nawak' !!), avec une fine et pétillante équipe "complètement à l'ouest", disjonctés, frapadingues, ou l'on manque de peu l'infarctus-du-drôle tous les jours vers 17 h, bref tout l'inverse du stéréotype du communiquant névrosé, et loin de l'agence qui s'la pèt' ! yearrrrrhhh (une pensée sincère pour Lady en passant) !!! Bon, ok, on se la pèt' juste un peu sur le lieux, magnifique site où nous surplombons une vaste forêt, dans laquelle, nos écureuils vedettes (dédé & dédette) aiment à venir nous faire des cabrioles hallucinantes !!
Je crois et suis même certaine que c'est aujourd'hui cette belle différence qui fait aussi ce beau succès, cette force... la disponibilité, l'écoute, l'accessibilité, la simplicité, le boulot bien ficelé et tous les sautillants créatifs colorés qui grouillent et se serrent les coudes dedans.......
Alors honneur au big boss, notre Charlie qui est passé me repêcher d'une autre agence voilà plus de cinq ans déjà... si tu passes par-là pendant le week, chapeau bas J.P., notre équipe est magnifique, au pôle nord du stéréotype de la publicitèéiiii (ou au sud, quand on s'agite le ciboulot comme des pingouins, fait quand même chaud dans les maillots !..  oui-oui, je sais, J.P. tu ne demandes pas mieux... et tu le fais quand même bien le petit cri du yaourt..). Vive les week-ends ou l'on a pas peur de parler de boulot, pire de se faire des virées avec toute l'équipe.. argh !! Je suis donc une bienheureuse !...

Et comme le révèle si bien un artiste maestro cette semaine, qui a ouvert une grande "brèche" dans son espace pour l'occasion ce mardi, n'ayons pas peur de dire "J'ai de la chance, je suis un homme heureux !"...
J'ai d'ailleurs, chez Boronali, découvert cette superbe artiste SIA (qui sait haut combien, que chaque battement de coeur compte..), je profite du samedi pour vous faire écouter déjà du dimanche et booster votre ouikkk......... k

...lolo décroche la lune !

Après la belle introduction de Pinpin qui me décrochait la lune, j'en profite pour rebondir illico sur les photos de Laurent, spécialisé dans la photographie astronomique, surnommé chez nous lolo la vie est bô ou lolo de cornouaille (originaire d'Antibes mais amoureux transi de la bretagne) ! Il nous présente avec sa patiente partenaire "Pam" (alias sabine twinsoeur de bouille de grenouille la nounouille qui se dévoile encore pour le coup..) une nouvelle série de photos (sans retouches !) où il met en scène ses 2 chéries (la Lune de et Pam)... Au péril de leur vie et d'une belle prouesse technique ces deux amoureux jouent aux apprentis graphistes, scientifiques, poètes, peintres ou encore attrapeurs de rêves...
Sabine & Laurent, l'alliance du scientifique et du graphique ont travaillé l'idée un jour de faire projets communs et de se lancer au jeu de la mise en scène nocturne (rumrum)...

Le récit de ces aventures (les plus récentes, la semaine dernière !) écrit par sabine :

"Sur le terrain, le choix des plages est idéal mais pour ce genre de clichés difficile d'être près l'un de l'autre, la lune floue et moi nette ou l'inverse, on communique donc par portable, lui oreillette (normal c'est un mâle !) moi en mode haut-parleur dans le sous-tif (normale pour la fille… en dentelle quand même, y'a pas de raison que ça fasse pas moins aventurière !)...et commence les "un poil à droite, ffrrrrrr (pourquoi y'a un sale vent de biiiip à chaque fois !!!!) un poil à frrrrrrrr (coucou Nicolas Hulot) gauche… ben non là j'peux pô, y'a un t'ou… BOUGE PLUS… clic clic... Clic clic… bouge plus bouge plus…. Monte monte…. Gloups le vertige... Plus haut plus haut, ben la nature m'a pas donné la hauteur !!!! clic clic clic, prend un air cochonne, tu es bellllle (heu, non, ça c'est dans mes rêves !!). Sur la dernière série, j'ai failli perdre mon amour et mon humour à tout jamais, un froid terriiiiiiiiible, avec des poses supers longues... Pour l'anecdote, les accessoires, c'est que de la bidouille, le lasso est un tube PVC qu'on a fait chauffé avec une sorte de chalumeau-rechaud pour le tordre à notre façon (heu pas loin d'appeler les pompiers !!).
waouisss on a pris des risques fous !
1- failli brûlé vif dans notre cuisine (même pas sous la lune !)
2- failli avoir l'averse qui tue
3- failli perdre la voix (téléphone déchargé d'un coup avec le froid)
4- failli avoir des extrémités amputées
5- failli ne pas retrouver notre chemin... les cons ! Les aventuriers quiche-aux-lards qui vont sans lampes quand il fait jour et qui reviennent dans le noir perchés sur la falaise !!! Je suis même certaine que si on avait fait une chute en couple, lolo aurait eu la présence d'esprit de jeter son appareil au dessus de lui pour qu'on retrouve les photos !!!" 

Et ma soeur, sur cette dernière ligne, je confirme tes craintes !
Vivement donc leurs nouvelles aventures, qui sait je pourrais bien prendre la place de missoeurette une prochaine fois.. ça changera, ce sera "rare" et y'aura aussi plus de cheveux aux vents en même temps que le manteau !
A suivre..

...j'veux un pinpin !

Allez !! Les habitudes sont faites pour être inversées, vouiiii aujourd'hui vous pouvez sourire, vous allez moins ressentir le poids des années... rooh..
Aujourd'hui je vous présente donc, dans un tout autre registre, une animation à faire chialer émouvante.. "Pinpin Le Pingouin"...
Un superbe travail d'animation réalisé en 2004 par Vincent Carré et Kim-Olivier Trévisan, élèves de l'EESA (Ecole Européenne Supérieur d'Animation), une école à Orly qui accueille 24 étudiants par an, des candidats venant d'horizons très variés (création graphique, sculpture, création publicitaire, BD, illustration, audiovisuel, photo…) mais qui ont tous en commun la passion de l'image.
Je me transforme donc pour l'occasion en femelle pingouin.. quoi ? si j'ai droit, c'est mercredi, caprice de reinette ! Et un marin comme celui-ci, j'en veux plein un !! J'ai déjà l'iceberg dans la mare (!), le ciel étoilé, la mouette, le noeud dans les cheveux (!).. j'attends donc un sautillant et perspicace pingouin nordiste !....... 
En attendant, hophop ! on se réchauffe son mercredi, 4:37 minutes de plaisirrr !!!!
Bon présage, hein ? bon, ben, on a le droit de rêver...

...raconte-moi une histoire !

Des images reflètent une histoire, différents ressentis, de subjectifs regards se portent sur elles.... Voici aux détours de mes errances, lorsque je vivais encore à Nantes, le genre de belles "pêches" qui pouvaient me subjuguer, me happer, me transporter. Ce percutant, ce brut à portée de soi, un art de la rue, de l'évidence... souvenir émouvant que je redécouvre aujourd'hui parmi des planches contacts endormies, un art que j'aimais voir reprendre vie à la lumière rouge d'un labo photo, installé cahin-caha dans une salle de bain étriquée et colmatée avec du sac poubelle (!). Des heures illuminées dans le noir, des sensations, des odeurs, bercée par le doux cliquetis du temps de pose et de la magie de l'image qui se révèle, venue du fond ondulé des tripes de mes bacs déformés...
Je vous dévoile aujourd'hui ces retrouvailles, une partie de ce trésor englouti, images d'une histoire que j'ai mis bout-à-bout (en 2 parties, les écrans sont trop petits !), tel le lieu original, photos prisent sur l'ancien chantier naval...

Alors à tous ceux qui ont la plume dansante (des talents passent ici, je le sais !!), débouchez-moi les mines, faites de ces photos une histoire !!..

Avec 2 lignes ou 30 ou plus encore, je voudrais me remémorer le vivant, vibrer encore, conserver ce graphisme avec du mot. Ce mur fut d'ailleurs détruit quelques semaines après avoir pris ces photographies... (et pour ceux ou celles qui aiment mettre des baignoires sur leurs blogs, ça tombe bien !...)...
Je serais touchée de pouvoir faire renaître les pensées de ces artistes, qui un jour nous ont généreusement laissé ces traces de vie... le temps ne compte pas, aujourd'hui, demain ou un autre jour pour poster vos lignes, mais je vous attend, vous êtes tous invités, et je compte sur vous... heu, n'attendez quand même pas l'été !! Alors, partant ?

...Gildas Bénéat, l'intemporel

Difficile de qualifier au mieux cet hôte talentueux et généreux ?
Un homme d'un autre temps, d'une autre vie peut-être, énigmatique en tous les cas... je connais Gildas depuis maintenant plus de 5 ans, breton, né en 1967, c'est un personnage naturel, attachant, sensible, passionné, artiste... Comment appréhender et transcrire au mieux la beauté de son travail, sa quête, ses énigmatiques images.. ?
Intemporelles... voilà comment je pourrais définir ses photographies.
Formé auprés de Serge Gal à Clarensac et après sa rencontre avec Paolo Roversi, Gildas me donne toujours l'impression de revenir de là où on l'attendait pas.
Entres autres lieux, de New-york il nous rapporte des superbes portraits de femmes rencontrées au détour des rues, ou encore de la vie monastique il nous dévoile de nouveaux clichés tout au long des années, travail basé sur le pas et le recueillement commencé depuis 13 ans. Il nous dévoile aussi ses amis, sa femme, ses enfants, son univers....  Avec un vieux polaroïd ou un rolleiflex des années 50, à l'heure du numérique, Gildas "bidouille", "gratouille" encore, son univers est très graphique, son labo toujours en émulsion, en ébullition et l'on pourrait décrire le personnage ainsi également. Il mériterait un portfolio, (encouragez-le à le faire), en attendant je lui fais une place dans un album dans la colonne de droite, heureuse de pouvoir présenter dans la mare un peu de son bouillonnant, merci Gildas ! Il reviendra approvisionner cet album avec d'autres "images" comme il aime à les nommer... 
Gildas me propose un "double" portrait, proposition que j'accepte avec grand plaisir... à suivre...

...la trace de l'homme

Découvert, un homme, à terre, coalisé au milieu de rouleaux Krafts flétris, ressurgi aujourd'hui de mon capharnaüm. Toute l'émulsion de cette sphère sert à descendre à la cave et d'allumer des plafonniers, à bricoler du bric et sculpter du brut, à découvrir des trésors cachés, à tisser du girlycutepanda, à refaire danser des mines trop longtemps engourdies, à faire ressortir les yeux fermés des traits ingénus...
Tout ce joli monde me fait extraire quelques démons de leur cartons, met ma mare en plein remous. Démon d'homme crayonné en 10 ou 15 minutes, surtout pas plus, un dédale de fusain dans les mains, peut-être pas mieux que les yeux fermés, mais qu'importe !
Plaisir de voir un homme, à terre, à même mon sol, déchiré, taché, déformé, ridé, décollé mais debout.. pour combien de temps 10, peut-être 15 minutes... plaisir intense momentané, souvenir de ce que l'on a tracé, même s'il est encore destiné à être renfermé.

Sortons des chemins de traverses comme certain le disent si bien, les yeux ouverts, ou les yeux clos, voir la lumière...
Participer, produire, créer, échanger, mélanger, bricoler, sculpter, crayonner, rencontrer... on a tous quelques choses à tracer...

Et si vous êtes artistes ou pas, m'ssieurs ou m'dames ou grenouille ou singe ou mouette, profitez c'est aujourd'hui qu'il faut prendre son crayon et sa foutue feuille beige, plus que 2 jours pour voir dans la nuit, le concours "Ta tête dedans", c'est par ici, quelques secondes pour être artiste ! Allez, on peut oser, même qu'en le faisant on peut pleurer de rire (le mien aura quelques gouttelettes) !

Concernant le gars qui arpente ma mare aujourd'hui, pour les filles, cliquez sur le croquis pour agrandir !... pour les gars, j'ai quelques dames retrouvées, nues elles aussi, ohoo...
Si ça vous plaît, peut-être seront-elles dévoilées un jour prochain, à vous de le demander...

...Chapi, Chapo jumeau

Deux figurines aux chapeaux ronds bretons (si ! bretons, j'ai décidé !), l'une bleue, l'autre rouge, vivent dans un univers abstrait composé d'un paysage de rochers cubes multicolores. Chaque épisode permet aux jumelles (...) de résoudre un problème. Dédoublant d'imagination et d'ingéniosité, elles bricolent, rafistolent tout en chuchotant un langage ravioli (quoi ravioli ? c'est nul mais c'est mercredi, ça me fait rire de le dire !). Ce duo Chapi & Chapo, entame avec ravissement, à chaque victoire, un duo-claquette rythmé sur une petite mélodie qui va certainement vous réveiller quelques années en arrière !!

(...) Allez, je me “dévoile” encore un peu
(pardonnez la maladresse de l'écriture,
mais le coeur jumelé y est):

Bouilles de citrouille
En ce souvenir de soeurs
Code génétique en grouille
Chapi Chapo Chapy Chapa
Virevoltent encore en couleur
Dans un univers de bidouille
En si, mineure ou majeure
Chapi Chapo Chapy Chapa
Etre unique en double bouille
Haut le coeur sans heurt
Chapi Chapo Chapy Chapa
Naître de la même heure
Doublon de gargouille
Ma jumelle de soeur
Chapi Chapo Chapy Chapa
Pour que rien ne rouille
Bricolons encore ces fleurs
Chapi Chapo Patapo Chapo chapi Patapi Biribibi Rabada dada dada dada.....

(à sab, ma soeur jumelle.. & à sof aussi, mon autre soeur... ben non ! pas des triplés !) 

Message important !!
à Magwann :
n'arrêtons jamais de bricoler
du bric du brac et du broc...
même quand on a les pieds coupés...
ça nous fera toujours avancer...

...Pascal Perennec

Voici un arrêt sur image qui s'imposait !
Pascal Perennec est un photographe breton, qui arrive à retranscrire avec force et poésie toute la beauté de notre région, le naturel, le paysage, le personnage, l'authentique, ce quelque chose d'indéfinissable aussi. Pour le rencontrer souvent et collaborer avec lui par le biais de mon métier, je peux vous assurer que Pascal est un photographe passionné, très professionnel, sensible, naturel. Si l'on vient à le rencontrer au détour d'une rue, d'une plage, ou d'un spectacle, je constate toujours que Pascal ne quitte jamais son matériel photo, sa deuxième peau très certainement. Voici une définition de lui que l'on peut retrouver sur son site, et ne manquez pas, donc, de mettre le cap à l'Ouest vers le p'tit photographe !

"Je suis amoureux
Un lieu
Je sais être patient
Agencer les désordres de la vie
Une attitude
J’ai la passion de l’instant
Ça m’enrichit
Ça me transporte
L’appareil est mon passeport
La pellicule mon empreinte
J’aime perdre du temps
Et gagner la confiance
Je vise le partage
Pas la démonstration
Pour le souvenir
Pour le plaisir
Pour la beauté du geste
Pour qu’ on puisse se rappeler
Que tout cela a existé
Et qu’à l’époque
Je l'ai vu ainsi