Pour ce troisième volet de la série "maquille-moi", voici un cliché noir et blanc, un traité que j'affectionne particulièrement pour avoir pris plaisir à me plonger en chambre noire pendant de nombreux jours et parfois des nuits entières...
Enfermer dans cette pénombre rouge, je rêvais, je comptais le temps qui passait, je l'oubliais, je le fixais, je le ratais aussi... j'attendais de la révélation, du spectacle, de l'inattendu, je faisais la chasse à la poussière (!), je me trompais dans les mélanges bien souvent ! C'était un peu comme quand on reçoit sa première boîte de magie, il s'en révélait parfois quelques sortilèges, du florilège mais parfois non !
Je faisais confiance à l'aléatoire, au périmé, au flou, au net...
Trace d'instantané que l'on ne pourra jamais rendre ni à son temps, ni à son lieu, une sorte de tatouage qu'on aurait le pouvoir d'effacer.
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