Bouille de grenouille

...nom d'un chien !

...Aldo Sperber !

Entre rêve et réalité, humour et dérision, poésie et subtilité, voici de quoi vous mettre du sautillant sous la dent (tiens donc !!) et de vous emmener faire de trépidantes découvertes (là ou encore là) chez cet onirique photographe parisien indépendant, Aldo Sperber !
"Dans le petit théâtre intime de mes photos, j'essaye d'être à la fois auteur, metteur en scène, acteur, costumier, décorateur et photographe de plateau. Maître absolu de mon univers schizophrénique". Je vous cache pas que je suis jalouse tombée en amour à la seconde ! Surtout qu'il croque avec goût de bien jolies batraciennes, ralala... ou à cause du monsieur tout nu punit au coin, mon cœur breton balance encore...

...un train de retard

Parfois on s'arrête pour mieux regarder le train défiler, ruminer un peu de calme ou de colère c'est selon... Le calme je reviens avec, la colère je la couve au rythme du chant des rouages rouilles, ceux-la même qui assoupissent un peu de notre fardeau au fond des trains. Je ne peux pas m'étaler toute verte dans l'herbe fraîche, ni passer la tête par la fenêtre pour vous raconter ce qui me ronge encore mais c'est du genre à vous laisser le wagon sur place. Savoir juste que la confiance et l'escroquerie peuvent faire dérailler un train entier vitesse grand v (même au lait entier, mm.. ouf je crois que j'ai pas perdu mon sens de l'humour)... C'est aussi se rendre compte que dans ce périple, les places juste à côtés de la votre sont pleines de soutiens, de sourires et qu'on peut, un temps, se laisser conduire. On trouve aussi près de soi ses enfants qui mènent la belle cadence des vacances, l'insouciance, avec des sourires qui dansent...

Sur ce blog, on dirait bien que j'ai un wagon de retard... j'ai bien reçu les signaux de chacun de vous et vous en remercie vraiment, alors je crois qu'il est temps de reprendre le train en marche alors que j'avais bien pensé le laisser en gare (oui, je sais, dommage je risque encore de faire des jeux de mots excessifs pff)... Sinon, notez que j'ai ressortis les collages d'Enzo pour l'occasion avec de vraies fleurs collées au scotch dessus (sisi), une photo des têtards au départ d'un long trajet l'an dernier et ma jolie ardoise que je vais garder près de moi pour les gribouillages intempestifs... pourrait bien calmer mes nerfs deux minutes...
Et puis je vous embrasse, un par un.

...prière d'y croire !

Appel à la prière ! Relève ta soutane et ne cesse jamais de croire au miracle du château de sable... (mais surtout ne prêtre pas ton sceau... heu.. pardon)

...drôle d'oiseau

Vu de la haut, le monde est bien encore trop vaste pour que tu veuilles vraiment t'y nicher... Dans tes pensées le décollage est bien plus beau encore que celui du chant des rossignols. Bientôt tu t'envoles toi et ton grand oiseau de jolie sœur, tu sais, celle qui te fait roucouler tous les petits noms du monde, pour aller attraper les vacances, comme celles que l'on espère quand on avale les nuages blancs et bleus juste en tendant le bout des lèvres par la fenêtre ouverte... et moi je reste là, pas loin, juste derrière le petit mur jaune, là où se cachent les grenouilles qui couvent leurs têtards sautillants... et je soufflerai des sourires dès que le manque vous chatouillera le cœur... sautillez mes oisillons, je chante, toujours, je chante...

...limiter la casse !

Une casse à trois !! Petit périple pour Sabine, Laurent et moi, appareil sous le bras dans un même lieu, un même jour ! L'idée nous avait semblé intéressante de pouvoir se retrouver dans cet énigmatique endroit avec chacun notre casse-croute point de vue photographique... nous avons sélectionné six photos chacun, mais ce choix restrictif a été très difficile tant nous en avons. Je pense refaire bientôt une présentation ici, mais avec un choix plus ciblé sur les clichés "décalés" ou anecdotiques que nous avons... Je ne sais pas si ça casse la baraque ou si ça ne casse pas trois pattes à un canard (oui trop d'humour je sais) mais nous y sommes restés des heures entières et une fois passé les premières minutes de frisson (certaines voitures étaient vraiment méconnaissables) nous nous sommes vraiment intégrés au décor et n'avions plus envie de repartir. Voici donc les sélections de chacun...

...pierrot

Raphaël Lerays met en vie avec sensibilité et talent le conte de Guy de Maupassant "Pierrot" dédié à Henri Roujon. L'histoire atypique de cette Madame Lefèvre, qui pour éloigner le voleur de potager, décide d'adopter Pierrot un petit chien de garde... Je dois dire que cette mise en illustration me fais japper de joie, la finesse et la simplicité de cette animation est à se rouler par terre (sisi limite salto arrière) déguster jusqu'à la dernière croquette (non mais la grenouille à toujours un pêtaucasque pff) minute... !!

...haut comme six pommes

Mon enfant roi préfère rester chevalier, tourner encore et encore au rythme du soufflement de la grande épée pour ne pas avoir à compter le nombre de bougies qu'il pourrait bien avoir sur le haut de sa couronne aujourd'hui... Jouer le chevalier c'est plus trépidant, risqué, magique, spontané... de quoi se mettre la tête à l'envers et faire tourner de fierté celle de sa maman. Magique pomme d'amour. Souffle le six. Mon enfant roi.

...tache d'encre

...belle-île la belle

Week-end mémorable à Belle-île en mer, escapade entre amis, emplie de partage et de... comment dire... grosse déconnade c'est tout à fait le mot qui convient... Cela dit, le fait de louer une deudeuche annonçait bien la couleur du n'importe quoi (clin d'oeil à GreG pour la deuch !)... Périple magnifique sans interdit, les paysages et les vodkas sont absolument décapants... Entre nous pas un pour rattraper l'autre, d'ailleurs toutes les photos ne sont pas en avant dans la mare... il vaut mieux... sisi, je vous assure... le genre à trouver la sortie par le plafond..